Ni le courage d’être auvergnat*

« insignes pour les juifs » exposés au musée de la préfecture de police de Paris

Rapport de police :

Première journée de l’application du port de l’insigne par les juifs
Vers 11h55, face le N°25 de la rue de Clignancourt, le nommé NURATET, Henri, né le 24 octobre à Sauveterre (Aveyron), marié, trois enfants, architecte, demeurant 74 Bld Barbès, qui arborant un faux insigne jaune portant la mention « auvergnat » a été interpellé et invité à retirer cet insigne par un passant, M. BEYNAT Léonard, né le 17 février 1896 à Pavignac (Corrèze), commerçant, demeurant 2, place du Tertre (18e).
NURATET ayant refusé de se soumettre aux exigences de M. BEYNAT, une vive altercation s’en est suivie et des coups ont été échangés entre les deux hommes.
Conduits au Commissariat du 18ème arrondissement par les services de la Police Municipale, M. BEYNAT a déposé une plainte pour coups et blessures et M. NURATET a été consigné.

* allusion à la chanson de Jacques Brel « Voir un ami pleurer »

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