Gérald Bronner lauréat de quelques prix pour son précédent essai La démocratie des crédules est revenu avec un nouvel opus : La planète des hommes. Petite présentation de 5 minutes par l’auteur :

L’essai a l’ambition de réconcilier humanisme et progrès. L’anthropophobie, peur et détestation de l’Homme et de ses actions, a contaminé l’opinion publique et rendu le progrès suspect et politiquement incorrect. Cette Idéologie instrumentalise la peur du risque lié aux nouvelles technologies, on en retrouve les racines chez Hans Jonas (1903-1993). Sa philosophie, qui inspire le principe de précaution, consiste à attendre uniquement le pire des découvertes scientifiques. Mais, d’après Gérald Bronner, notre inaction conduit bien plus sûrement à l’apocalypse : en interrompant de façon aveugle l’arborescence technologique nous ne savons pas de quoi nous privons les générations futures.
Cette idéologie a contaminé Hollywood qui après les extraterrestres puis les guerres thermonucléaires a découvert l’apocalypse verte.
La deep ecology et la décroissance sont des poches de radicalité qui sont parvenues à essaimer : la dérégulation du marché de l’information dans les années 2000 leur a permis d’imposer un certain nombre d’items dans l’espace public. Le vaccin suscitait la suspiscion de 9% des personnes interrogées en 2000. En 2010, 40% se montraient suspicieuses envers cette technologie médicale. Conséquence, la rougeole réapparaît en Europe et fait des morts. Cette inaction à laquelle nous invite l’écologie radicale a un coût beaucoup plus grand que l’action.