Le Solar Décathlon est un concours international destiné à des élèves en architecture. Ce concours promeut des constructions économes en énergie. 20 nationalités, 20 équipes et 20 façons de voir le monde.
Si la moitié des projets proposait la construction d’un module sur le toit d’immeubles dans les villes où l’espace vient à manquer, les 20 pavillons permettaient tout de même de constater à quel point le climat, autant que la culture des pays représentés, influent sur la conception des espaces de vie d’un habitat.
Si l’on comprend bien qu’un habitat mexicain et hollandais aient à se protéger du soleil pour le premier et du froid pour le second, il était moins évident que le nombre d’habitants varient d’un projet à l’autre : les thaïlandais avaient conçu leur projet pour abriter 3 générations (enfants, parents, grands-parents), alors que les indiens présentaient un habitat de taille plus modeste devant accueillir un famille plus nombreuse. Cette diversité de problématiques culturelles était au moins aussi intéressante que les nombreuses techniques mises à l’honneur dans cette compétition.
Les français auront tout de même réussi à monter sur la deuxième marche du podium, à quelques dixièmes de points de l’équipe italienne. Mais ce résultat ne leur a pas pour autant permis de faire réaliser leur projet sur les bords de Loire. Les américains, beaucoup moins bien placés dans la compétition (14e), sont, eux, parvenus à vendre leur beau projet (un habitat en tissu) en France (pour une résidence d’artistes). Tout un symbole, le pragmatisme américain face à l’excellence française…
