L’auteur de Syngué Sabour aurait pu avoir la lourdeur des hommes qu’il dénonce, il n’en est rien. Dans un retournement du roman qu’on ne dévoilera pas (trop tard?), il parvient à attirer la compassion sur ces guerriers, qu’on imagine afghans, ignorants de la sensualité, prisonniers de leur violence.
« Oh, ma syngué sabour, quand c’est dur d’être femme, ça devient dur aussi d’être homme ! »
L’auteur a d’ailleurs lu-même porté son roman à l’écran avec l’aide de Jean-Claude Carrière :